Vers 22h dans la nuit de lundi à mardi, 60 habitations de fortune ont pris feu dans le camp de migrants installé dans le parc du Casino Barrière depuis 7 ans. Un bilan provisoire fait état de 9 morts dont plusieurs enfants.
Une tragédie qui a eu lieu sous l’œil des flambeurs du Casino qui diffusaient en direct les images de l’incendie sur les réseaux sociaux. Cette nouvelle n’a pas été commentée par Maïa Picot, conseillère en charge des solidarités, qui a remis sa démission au Maire et reste silencieuse depuis l’échec de son initiative « 1 euro pour le camp ». Pour mémoire, cette initiative invitait chaque Toulousain à donner 1 euro pour la construction d’un espace d’accueil des familles de migrants et la Métropole doublait chaque euro donné. L’action n’avait rapporté que 12 000 euros, une somme dérisoire à l’échelle du million d’habitant de la métropole et un échec pour la jeune élue pétrie d’idéaux et membre du célèbre collectif Refugee Welcome.
La collectivité doit aujourd’hui faire face à ce troisième incendie d’un camp, à la radicalisation et à la violence croissante des adolescents issus de ces familles délaissées auxquelles la société toulousaine n’aura jamais su trouver une place digne.