Ça y est, depuis plus d’un an, chaque élu effectue 4 déplacements sur 5 à vélo ou en transport en commun et aucun ne prend l’avion pour un vol national. Un bel engagement à suivre par les citoyens !
Catégorie : Transports
A Toulouse, les transports sont un enjeu majeur pour les élections municipales de 2020
C’est cet été que disparait la célèbre trêve du stationnement au profit de la gratuité des transports en commun durant les 15 premiers jours d’Août.
Le maintien de cette trêve, incitant aux déplacements automobiles lors de canicules et d’alertes pollution, avait alimenté une vive polémique entre automobilistes et usagers des transports en commun avant de faire l’objet d’une attaque en justice gagnée par des collectifs écologistes et associations d’usagers du réseau Tisséo.
Après 5 ans de collaboration avec les services municipaux, les cyclistes ont le sourire.
9 autoroutes cyclistes ont été inauguré durant le mandat et 2 ponts – Saint Pierre et le pont Neuf – sont maintenant réservés aux piétons et aux cycles. Le pari était de permettre à un cycliste partant du Capitole d’atteindre sans danger ni obstacle Ramonville, Quint Fonsegrives, Montrabé, Launaguet, Fenouillet, Le Musée Aeroscopia, Colomiers, le Lac de la Ramée et Villeneuve Tolosane, un besoin identifié suite à une enquête auprès de 16 000 habitants de la Métropole.
Chacun de ces trajets a été inauguré à vélo par les maires de Toulouse et des communes concernées qui se sont retrouvés à mi parcours. Dés 2026, ce sont les connexions entre les quartiers et communes périphériques, sans passer par le centre de Toulouse qui seront la priorité.
Après 3 ans de combat juridique, c’est jeudi 8 Mai que le Tribunal de Commerce de Toulouse doit statuer sur la légalité de la taxe voulue par la Métropole Toulousaine sur tous les vols de moins de 900 kilomètres au départ ou à l’arrivée de l’aéroport Toulouse Blagnac et sur les locations de courte durée par un propriétaire non agréé.
Cette taxe de 30 euros pour les vols et 20 euros par séjour de location, sans limite de durée, doit aider à financer les transports propres sur le territoire de la métropole.
Hôteliers et écologistes sont derrière la collectivité face aux géants du numérique et aux compagnies aériennes, un combat rude qui trouvera cette semaine son vainqueur. Les résultats dans notre édition du vendredi !
Navettes airbubus, c’est parti !
Rocade saturée, pollution, bruit, Airbus prend enfin ses responsabilité pour améliorer le trafic automobile de la métropole.
Après des débuts contrariés avec l’actuelle municipalité fortement engagée dans la taxation des déplacements aériens, Airbus collabore aujourd’hui avec Tisséo, Toulouse Métropole et l’Aéroport de Blagnac pour permettre à chacun de ses employés de ne plus utiliser sa voiture pour se rendre sur la plateforme aéroportuaire.
Un chercheur spécialiste des déplacements et utilisant les services d’une Intelligence Artificielle devrait aider l’ensemble des acteurs à créer des parcours de transport en commun au plus proche des lieux d’habitation des employés. Le projet, affectueusement baptisé « Airbubus » devrait permettre de réduire les migrations quotidiennes des « airbusiens » évaluées à plus de 30 000 mouvements par jour.
La crise des gilets jaunes a 7 ans… et des conséquences bien réelles.
La hausse spectaculaire du prix du carburant en 2023 et les conflits sociaux réguliers ont réorienté la stratégie de Tisséo. Le Syndicat de transport annonce « alléger » sa desserte excessive du centre historique de Toulouse, dans lequel on peut se déplacer à pied et à vélo et va multiplier les lignes interquartier, notamment entre les lieux de résidence et les zones d’activité de toute l’aire urbaine, avec l’aide de la Région.
« Le choix du métro a été a double tranchant, déclare un ingénieur de Tisséo sous couvert d’anonymat, il est efficace pour les usagers mais a encouragé le trafic routier en surface, qui reste saturé. Imaginé avant le déclin d’Airbus, il a absorbé toutes nos ressources financières pour d’éventuelles lignes de bus cadencées en périphérie de Toulouse.». L’enjeu est donc aujourd’hui de repenser un réseau plus léger et plus souple, allant chercher des usagers plus loin à travers la Métropole, en complément des lignes de train existantes et avec des horaires étendus en soirée.
Loquart, la petite boite qui monte !
Petite startup toulousaine, Loquart a su parler aux géants du secteur !
Ce service de voituriers permet de louer une voiture sur Internet, de la récupérer devant sa porte et de la laisser… devant sa porte. Fini les allers retours en métro le vendredi soir et le stress de ramener la voiture à la gare ou dans une zone d’activité. C’est en s’alliant avec Avis, Hertz et Sixt, en perte de vitesse face à des sites de prêt de véhicule entre particuliers, que Loquart a fait sa place.
Des véhicules hybrides, thermiques ou électriques disponibles, sans place à chercher, sans entretien ni contrôle technique ! Les Toulousains ont été séduits par ces voitures sans engagement juste pour un weekend ou une journée et sans avoir à se déplacer pour les récupérer.
Déjà 130 clients ont choisi la formule abonnement et plus de 500 ont ponctuellement eu recourt à ce service né il y a 1 an… petite pousse à suivre !
Le Président de la Métropole s’était engagé en 2020 à remplacer une place de stationnement sur 20 par un arbre dans les rues de la Métropole, notamment dans les centres des communes.
C’est finalement une place sur 40 qui a pu être plantée du fait de la présence de nombreux réseaux (eau, électricité, gaz, télécommunications) sous les places de stationnement.
L’opposition municipale souhaite réétudier la stratégie de la collectivité et envisager l’implantation de jardinières, bancs et chaises lorsque les réseaux ne permettent pas l’implantation d’un arbre. La stratégie et le coût de cette opération doivent être débattus lors du prochain Conseil Métropolitain.