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Urbanisme

La Grave sort de sa léthargie

Après des années de discussion entre la ville, les services de l’Etat et des investisseurs privés, le site de La Grave trouve enfin sa vocation.

L’Amicale des Faubourgs, qui n’avait pu aller au bout de son projet de tour à Matabiau a décidé de miser sur le site de l’ancien hôpital avec l’aide de la municipalité et de l’État. Un hôtel de luxe et des sièges sociaux d’entreprises s’implanteront bientôt dans ce lieu porteur de l’identité toulousaine, alliant architecture d’exception et jardins de prestige. Le projet culturel envisagé par une ancienne municipalité n’avait pu trouver son équilibre financier. Un nouveau Musée d’Art Contemporain aurait par ailleurs mis en péril le succès, déjà mitigé, de celui des Abattoirs, essentiellement fréquenté lors d’événements gratuits et qui peinait à trouver un nouveau souffle depuis les années 2000.

Un projet spectaculaire pour la transformation du dôme sera annoncé la semaine prochaine : piscine, spa, salle de cinéma, espace de spectacle, les toulousains attendent avec impatience !

Ce site revivra donc bientôt et c’est tout un quartier qui verra son activité économique reprendre. A suivre…

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International

Migrants, nouveau drame au Camp Barrière !

Vers 22h dans la nuit de lundi à mardi, 60 habitations de fortune ont pris feu dans le camp de migrants installé dans le parc du Casino Barrière depuis 7 ans. Un bilan provisoire fait état de 9 morts dont plusieurs enfants.

Une tragédie qui a eu lieu sous l’œil des flambeurs du Casino qui diffusaient en direct les images de l’incendie sur les réseaux sociaux. Cette nouvelle n’a pas été commentée par Maïa Picot, conseillère en charge des solidarités, qui a remis sa démission au Maire et reste silencieuse depuis l’échec de son initiative « 1 euro pour le camp ». Pour mémoire, cette initiative invitait chaque Toulousain à donner 1 euro pour la construction d’un espace d’accueil des familles de migrants et la Métropole doublait chaque euro donné. L’action n’avait rapporté que 12 000 euros, une somme dérisoire à l’échelle du million d’habitant de la métropole et un échec pour la jeune élue pétrie d’idéaux et membre du célèbre collectif Refugee Welcome.

La collectivité doit aujourd’hui faire face à ce troisième incendie d’un camp, à la radicalisation et à la violence croissante des adolescents issus de ces familles délaissées auxquelles la société toulousaine n’aura jamais su trouver une place digne.