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Hyperloop, un pari gagnant pour la Métropole

La cent cinquantième rame d’hyperloop, train ultrasonique imaginé par Elon Musk est sortie des ateliers de Francazal la semaine dernière… et le rythme de production ne faiblit pas !

Après avoir équipé Dubaï et sa périphérie, la société Hyperloop TT vient d’annoncer une commande de 35 rames pour Singapour et 72 rames pour la Blackline, projet phare de l’Union Africaine qui doit relier Rabat à Cape Town en passant par Lagos dés 2035.

Une nouvelle qui donne espoir aux employés d’airbus en reconversion à la suite de licenciements massifs en 2024. En effet, le carnet de commande de l’avionneur européen refuse de se remplir depuis l’émergence de taxes aériennes dans de nombreux pays et les hausses successives du prix du kérosène, compromettant son modèle économique étroitement dépendant du pétrole.

Face à Airbus, la société Hyperloop TT a su adapter ses machines à différentes sources d’énergies – éolienne, solaire ou nucléaire et hydrogène en cours de développement – offrant ainsi des perspectives rassurantes pour ses clients et ses actionnaires.

Jeune entreprise, Hyperloop TT est donc un pari gagnant pour Toulouse qui a eu l’audace de l’accueillir dés ses premières phases de développement.

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« Smart City », la Métropole arrête enfin les gadgets à obsolescence programmée !

Fini les gadgets inutiles, 5G dans le métro, logiciels de surveillance des comportements, plantes qui demandent à boire par satellite et autres applications pour garer sa voiture dans la rue au lieu d’utiliser les transports en commun et les parkings en ouvrage.

Le Maire dit vouloir « se recentrer sur l’essentiel en matière de technologie » et indique, à juste titre, que « l’innovation n’est pas l’invention de pléthore de gadgets dont les moins inutiles auront un avenir commercial », prenons-le au mot !

La collectivité concentrera dorénavant ses subventions vers les Fablabs et startups qui luttent contre l’obsolescence programmée et permettent aux Toulousains se s’inscrire dans une économie circulaire. Il s’agit, affirme Sidonie Leclerc, élue en charge de l’innovation, de favoriser l’émergence de solutions à des problèmes quotidiens de transport, de handicap, de gestion des déchets, d’adaptation au changement climatique ou d’accompagnement du vieillissement.

Malgré la présence de nombreuses universités et entreprises de pointe à Toulouse, il est vrai que la Métropole ne brillait pas par ses innovations en matière de gestion urbaine. Reste à savoir si les acteurs locaux sauront relever ce défi !